
Un concept : le biomimétisme
Des Exemples de Biomimétisme
Les différents niveaux du Biomimétisme
Aujourd’hui, la nature se place au centre de la recherche comme une source inépuisable, particulièrement en aéronautique. Les exemples sont nombreux, et c’est de ceux-ci qu'émergent les différents niveau du Biomimétisme, théorisé par Janine Benyus:
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Le premier niveau correspond à l’imitation de la forme. Ici figure les fruits de Bardane qui ont inspirés en 1941 George de Mestral, un ingénieur suisse, pour la bande velcro. Le velcro est constitué d’une part de velour couvert de minuscules boucles de plastique, qui reproduit le poil de l’animal témoin (les chiens étant souvent victimes de ces graines à crochets) et d’une part de crochets. Velcro est d’ailleurs la contraction des mots « velours » et « crochet». Ou encore, l’effet lotus, utilisé par airbus pour leur avions, qui a engendré un vernissage permettant de rendre des surface hydrophobe, et par conséquent améliorer l’hygiène, et réduire la quantité d’eau nécessaire pour nettoyer la surface et par conséquent réduire la quantité de pétrole que l’avion consomme.
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Le second niveau de biomimétisme dépasse l’imitation stricte de la forme pour se concentrer sur la stratégie du vivant. Airbus s’inspire ainsi de la technique de formation dans les air des oiseaux migratoires, leur permettant de sauver de l’énergie et donc de voyager sur des plus grandes distances, leurs ailes créant des mini-tourbillons propulsant les oiseaux à l’arrière.
Le niveau biomimétique final est atteint lorsque l’imitation se place à l’échelle d’écosystèmes entiers. L’opération se complexifie: il s’agit de construire un ensemble d’interrelations en se basant sur les modèles de la nature. Les systèmes matures, comme les forêt tropicales ou les savanes, s’oppose aux écosystèmes pionniers. Ceux-ci apparaissent par exemple après une éruption volcanique ou un incendie, et donnent naissance à des espèces peu nombreuses, très spécialisées, et surtout très gourmandes en ressources. Ces systèmes matures obéissent à ce que Janine Benyus présente comme les « principes du vivant » : faire des déchets des ressources, diversifier, coopérer, optimiser plutôt que maximiser, réduire l’utilisation des matériaux à son strict besoin, ne pas souiller son propre nid.


