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Un concept : le biomimétisme

Définition

Le Biomimétisme se définit par une nouvelle approche de la recherche qui consiste à observer et à reproduire artificiellement des propriétés essentielles de la nature (formes, matériaux, processus, interactions),  pour permettre un développement des sociétés de façon économique et durable.

 Le mot Biomimétisme est un mot-valise composé du préfixe Bio- venant du grecque βίος qui signifie vie, et de mimétisme venant du grecque mimèsis et signifiant imitation.

 

  Ceci indique que la pratique possède tout d’abord comme racine la biologie, la science du vivant qui comprend l’observation des formes, processus et organisation de la nature. Par la suite, la démarche de définit par l’imitation de ces systèmes. C’est cette imitation que caractérise le mot Biomimétisme, est comparable à d’autre démarche:

  • Le Biomorphisme, qui reproduit les formes du vivant dans une visée artistique et esthétique

  • La Bionique, s’inspire des systèmes biologiques pour le développement de systèmes non biologiques. En effet, le Biomimétisme ne se limite pas aux systèmes non-biologique, comme le montre le projet de Suzanne Lee, qui se base sur la caractère de certaines bactéries à produire de la cellulose pour en faire des habits.

  • Les Biotechnologies, qui exploite les capacités du vivant pour innover. Voire l’exemple de Suzanne Lee.

  Il est important de prendre en compte le faite que le Biomimétisme, n’est pas une science à part entière, mais une démarche qui caractérise certaines pratiques en recherche. Sa particularité est qu’elle rassemble plusieurs sciences, qui dépendent du projet. Par exemple, pour aboutir économiser l’eau lors des nettoyage des surfaces des avions, la compagnie Airbus se base sur une observation biologique de la feuille de lotus, pour développer un produit chimique hydrophobe. C’est sur ce caractère très présent dans la nature, particulièrement l’effet lotus, que se base notre TPE.

Une dimension nouvelle: L’écosystème

  La démarche du Biomimétisme attribue une forte importance à l’étude des

écosystèmes, pour améliorer l’organisation et les technologies humaines.

Après tout, les abeilles ont de quoi nous apprendre: elles ont la connaissance instinctif de cesser d’exploiter une ressource dès qu’elle n’apparaît plus comme suffisante, même si celle-ci n’est pas épuisée...

  L’évolution a permi sans arrêt une optimisation des formes et stratégies développées par les êtres vivants, mais a aussi moulé la vie sur Terre dans des conditions communes tel que l’indissociabilité entre la vie sur Terre et l’eau ou la reconnaissance de l’énergie solaire comme source principale de l’énergie disponible sur la Terre chez les plantes. Des poids que Gauthier Chapelle rappelle, l’un des principaux fondateurs de Biomimicry Europa (Centre Européen de recherche sur le Biomimétisme) et biologiste belge, pour pointer les limites de notre développement actuel. Des trois échelles d’étude qui sont la forme, la stratégie, et l’écosystème, la dernière est la plus prometteuse. Les innovations tirées du vivant visent à garantir la survie de l’espèce humaine, pressurisée par la sélection naturelle. C’est de cette finalité que se soulève le problème avec les innovations biomimétiques citées comme “accessoires”, tel que le maillot de bain inspiré de la peau des requins, alors que des innovations sur notre agriculture, par exemple nos stratégies pour se débarrasser des parasites, nous amènerait plus proche d’un développement durable.

Le potentiel immense de la démarche: Ce que la nature a à nous apprendre

Selon la définition de Janine Benyus, il « fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et des stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services de manière plus durable, et, finalement, de rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère » (Biomimicry: Innovation inspired by nature). Cette nouvelle considération des richesses de la nature, la transforme en véritable bibliothèque de ressources, non pas énergétique, mais de connaissances que “le reste du monde naturel [...] font

d'une manière qui leur a permis de vivre sur cette planète avec grâce

depuisdes milliards d'années”, comme l'exprime Janine Benyus pendant sa

conférence TED (Biomimicry in action).

Qui est Gautier Chapelle? 

-> En savoir plus

 Autre aspect que soulève Gauthier Chapelle et à prendre en compte: repérer ce que la nature ne fait pas et les stratégies alternatives qu’elle peut engendrer. Ceci permettrait d’atteindre une meilleur durabilité du produit final, en anticipant les erreurs de conception.

Jeanne Beyazian

Audrey Brabant

Yael Magnier

Louis Gérard

TPE - Structure
Le biomimétisme
Année scolaire 2016 - 2017 

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